Cantique d’Isaie (dans le livre d'Isaïe, au chapitre 12, versets 1 à 6)
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| Seigneur je te rends grâce : Ta colère pesait sur moi, Mais tu reviens de ta fureur Et tu me consoles.
Voici le Dieu qui me sauve : J’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; Il est pour moi le salut.
Exultant de joie, Vous puiserez les eaux Aux sources du salut.
Ce jour-là, vous direz : « Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! » |
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| En ce jour, le Christ va laver les pieds de ses disciples. Il va partager avec eux un dernier repas. Celui qui, toute sa vie, a aimé, qui s’est approché de ceux qui se croyaient loin : les femmes, les publicains, les pécheurs, celui-là est allé au bout : il va transmettre son amour. Laver les pieds, c’est dire que librement il est le Serviteur ; partager le pain et le vin, c’est inviter les siens à faire de même, après sa mort et sa résurrection. Ainsi Jésus transmet son secret, celui de l’amour vrai. Il nous le confie, aujourd’hui, ce bon secret qu’est l’amour qui respecte, se donne, prend soin, libère. Heure grave, car Jésus, cette nuit, sera trahi, heure d’une joie inouïe pourtant : le Fils de Dieu n’a pas retenu pour lui ce que le Père lui a confié : un art d’aimer.
En ce Jeudi Saint, le Christ Jésus nous invite à sa table, là, il prend un linge et nous sert. Il prend sa vie et nous la donne. Alors simplement venons, avec ce que nous sommes, comme nous sommes. Nous n’avons rien à craindre, ni à prouver. Il suffit de s’approcher.
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| Jésus, toi le pain de vie, toi le Serviteur de tous, viens à notre aide. Fais-nous entrer dans tes sentiments, apprends-nous à transmettre autour de nous l’amour que tu nous livres en partage. Cet amour-là ne fanfaronne pas, il se risque au plus près de la douleur et de l’attente de l’autre, sans jamais lui faire violence. Ouvre l’oreille de notre cœur, qu’il connaisse ton secret et en vive. |
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